Michael Evans a passé son enfance à Ballybeg, en Irlande, auprès de sa mère et de ses tantes. Les années ont passé et Michael se souvient de cet été de 1936. Les airs irlandais de la TSF, les malices de Maggie, la tendresse de Cathy, mais aussi la fragilité de l’oncle Jack et l’absence douloureuse de son père ; tout lui revient en mémoire et semble reprendre vie sous ses yeux.
Incarner Michael, c’est un peu comme être soliste dans un orchestre : c’est une grande chance mais aussi un défi immense. Quand je partage l’intimité de mon souvenir avec le public, je suis tout seul et, pour ainsi dire, tout nu ! Mais en même temps, mes interventions modifient le cours des événements sur scène et ont un écho dans l’histoire. Si le rythme n’est pas bon, si je ne joue pas juste, si l’émotion ne passe pas, c’est toute l’œuvre qui perd son sens.
Bah oui mais sans lui, « c’est toute l’oeuvre qui perd sons sens »…
Comment il s’la pète !